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Haruspice

Un haruspice ou aruspice est le pratiquant de l'haruspicine (de l'étrusque haru, entrailles et spicio, « je regarde » transcrit haruspex en latin), un devin étrusque qui examinait les entrailles d'un animal sacrifié pour en tirer des présages quant à l'avenir ou à une décision à prendre.

Dans l’Antiquité, l’haruspice interprétait la volonté divine en lisant dans les entrailles d’un animal sacrifié. L’animal était rituellement abattu ; l’haruspice pouvait alors examiner la taille, la forme, la couleur, les signes particuliers de certains organes, généralement le foie, dont on a retrouvé des maquettes de bronze à usage didactique de ce type de divination, tel celui de Plaisance en Étrurie, mais il existe aussi un exemplaire hittite provenant de Boghazkoi, et une version babylonienne. L'organe divisé en quatre parties correspondant aux quatre points cardinaux, chacune d'entre elle représentait la demeure de certaines divinités, invoquées, auxquels l'officiant demandait l'intercession dans les affaires humaines. L'animal abattu, la viande était rôtie et divisée entre les participants à la cérémonie au cours d'un banquet, les organes internes (exta, le siège de la vie de l'animal) cuits étaient jetés dans le feu du foyer en offrande aux dieux[1].

Il semble qu'il n'y ait jamais eu de femmes dans le collège des haruspices, ni à avoir jamais exercé cette fonction. Il y avait par contre des stryges, c’est-à-dire des sorcières ; celles-ci, comme en témoignent les Métamorphoses d'Apulée, étaient particulièrement nombreuses, et réputées, en Thessalie. Certaines magiciennes, telles Circé ou Médée, ou la Pythie de Delphes sont restées célèbres. L'un des devins les plus connus de l'Antiquité était Calchas. Tirésias, cité par Homère, en fut un également.

 

Les haruspices d’Étrurie se distinguaient du reste de la population par leur costume : ils portaient un manteau court bordé de franges (similaire à la peau de la bête sacrifiée) et non la toge étrusque (la tebenna), fermé par une fibule au niveau du cou, et un couvre-chef à large bord et au sommet pointu[2] et surtout, ils portaient leurs libri haruspicini et rituales (comme on le constate sur les sarcophages figurés des défunts haruspices).

Ils furent consultés en privé depuis la conquête de de l'Étrurie et durant toute la durée de l’Empire romain. Le Sénat romain tenait la « discipline étrusque » en grande considération et consultait les haruspices avant de prendre une décision. L’empereur Claude étudia la langue étrusque, apprit à la lire, et créa un « Collège » de 60 haruspices qui exista jusqu’en 408[3]. Ceux-ci offrirent leur services à Pompéianus, préfet de Rome, pour sauver la ville de l'assaut des Goths ; l’évêque chrétien Innocent, bien que réticent, accepta cette proposition, à condition que les rites restent secrets. Comme on sait, leur pratique n’eut guère d’effet sur les invasions. Elle dura pourtant tout au long du VIe siècle après J.-C.

La profusion des haruspices à Rome, pour beaucoup de besoins de divinations privées, les faisaient aussi percevoir comme des charlatans dès l'époque républicaine ; Caton en disait que « deux haruspices ne peuvent pas se regarder sans rire »

Source : wikipedia